Nous voici réunis en ce jour pour rendre un dernier hommage à La courte échelle.
Par ce discours, je souhaite que chacun et chacune d’entre nous conserve en son cœur une petite part de cette maison d’édition qui a accompagné notre enfance.
La courte échelle, sache que l’énergie créatrice qui t’a animée et qui, même à l’approche de la faillite, ne t’a pas quittée, est à présent un trésor pour nous.
À l’heure de ta mort, il nous reste des dizaines de souvenirs de lecture, manifestations de ton
importance pour nous. Nous avons grandi avec Ani Croche, commencé à lire des romans policiers grâce Chrystine Brouillet puis plus tard lu les Léon à nos jeunes frères, sœurs ou cousins.
Nous savions depuis quelques mois que le spectre de la faillite planait au-dessus de tes bureaux. Nous nous sommes attristés des premiers symptômes et nous savions que ta fin était proche, mais l’annonce de ton décès a tout de même été un choc.
C’est avec nostalgie et tendresse que nous regarderons désormais nos exemplaires de Psy malgré moi.
Repose en paix, La courte échelle, nous ne t’oublierons pas, et nous prions pour que quelqu’un te redonne vie. Quoi qu’il arrive, tu seras toujours présente dans nos cœurs et nos bibliothèques.