« Offrir aux Québécoises une publication francophone indépendante qui mise sur une information de qualité accessible tout en participant à la promotion d’une image saine et diversifiée des femmes dans les médias » : telle est la mission que se sont donnés Josianne Massé et Jean-Nicolas Saucier, coéditeurs du magazine Muses. « On veut être grand public, mais on ne veut pas agir comme les autres médias grand public, » a déclaré M. Saucier hier soir, à l’occasion du lancement du troisième numéro du magazine.
Après avoir remercié la centaine de personnes réunies à l’Alizé pour le lancement, les coéditeurs du magazine ont invité l’homme de théâtre Réal Bossé pour présenter son nouveau spectacle : Spécialités féminines, une collaboration avec Jean Asselin et Sylvie Moreau mettant en scène Laurence Castonguay Emery, Sylvie Chartrand et Marie Lefebvre. Spécialités féminines, c’est le nom d’un magasin de vêtements et de sous-vêtements pour femmes devant lequel Réal Bossé passait souvent pendant son enfance. En vitrine, des mannequins, parfois sans bras ni sans tête, simulaient la forme du corps féminin pour exposer les vêtements. Marqué par l’idée des femmes en vitrine, M. Bossé a voulu présenter la femme en vitrine, autrement. Un désir partagé par sa collaboratrice Sylvie Moreau, qui en avait assez de parler « de parfum et de féminitude ».
Cette idée de mettre en vitrine la femme, autrement, à travers le mime, a rejoint Josianne Massé, qui a d’ailleurs publié un article au sujet de Spécialités féminines et de la collaboration entre Réal Bossé et Sylvie Moreau dans Muses (Le mime corporel, comme une photo de magazine, en page 12). Le magazine lancera d’ailleurs un concours lundi pour offrir des billets pour le spectacle.

Eveline Ménard
Après un visionnement de la bande annonce (ci-dessus) de Spécialités féminines, c’est la conteuse Eveline Ménard qui a pris la parole. Elle fait l’objet, avec trois autres conteuses, d’un article dans le nouveau numéro de Muses (Femmes de contes, en page 6). Pour le lancement, Mme Ménard a choisi de réciter un conte dont le personnage central est fasciné par trois femmes de son village mais n’ose pas les approcher. Dès que Mme Ménard a commencé son conte, après une courte introduction musicale à la flûte à bec, ses yeux se sont illuminés. C’était un réel plaisir de la voir et de l’entendre.
Pour le restant de la soirée, c’est le groupe de musique I Pereira I qui a occupé la scène. Le groupe a interprété des reprises (cover songs) de chansons connues ainsi que quelques compositions originales dont une toute nouvelle chanson, Les fonds abyssaux. La balance audio laissait un peu à désirer, surtout pour une des chansons, qui incluait un passage à l’harmonica, mais de façon globale la performance de I Pereira I a apporté une ambiance sympathique à la soirée.
Je vous laisse là-dessus ; j’ai un magazine à lire.
Les informations ici présentes sont relativement intéressantes. J’ai beaucoup aimé, cet article est vraiment bien ficelé et agréable à lire. Pas mal du tout.
Elsa Bastien / streetpress.com
J’aimeJ’aime