Jour 4

img_0119_jour4J’ai commencé ma quatrième journée d’écriture par un peu de course à pied au parc Beaubien, puis je suis rentrée prendre ma douche. C’est là que l’inspiration est arrivée. J’ai retardé le démêlage de mes cheveux ainsi que mon déjeuner pour écrire une scène de 229 mots en tâchant de ne pas trop imbiber le papier. Cela fait, je me suis coiffée et j’ai déjeuner en tapant la scène à l’ordinateur, ainsi que les deux scènes que j’avais écrites hier. Mon tapuscrit compte à présent 10 619 mots.

J’ai ensuite fait un peu de ménage en écoutant le plus récent épisode du balado anglophone Lore, que je vous conseille d’ailleurs, puis j’ai imprimé mon tapuscrit à la bibliothèque de Rosemont avant de me mettre en marche vers la bibliothèque Langelier. En chemin, je me 1496-v-le-roi-des-rats_jour4suis arrêtée au parc Maisonneuve pour poursuivre ma lecture du roman Le roi des rats avant de rencontrer son auteur, Joël Casséus.

L’atelier de Joël Casséus auquel j’ai participé, intitulé Écrire une scène de la réalité, était le premier d’une série de douze ateliers ayant lieu dans le cadre de la résidence de M. Casséus à la bibliothèque Langelier. Nous étions cinq participantes. Le temps était compté, malheureusement, et l’atelier de courte durée. Nous avons tout de même eu le temps de faire connaissance, de discuter des scènes du quotidien et ce qu’elles peuvent apporter à une histoire, puis de nous adonner à un rapide exercice d’écriture consistant à l’inspirer d’un court vidéo d’une scène réelle pour écrire un court texte de fiction, en trois temps : la description, la tension, et l’«événement», soit un bousculement de l’ordinaire, du banal. Je ne suis pas très efficace lorsqu’il s’agit de travailler avec une limite de temps, alors je n’ai pas réussi à me rendre très loin. Voici ce que j’ai eu le temps d’écrire :

Le soleil de midi tombe sur le marché, faisant étinceler le métal des voitures et cuisant l’asphalte, la nourriture et le crâne des imprudents ayant négligé d’apporter un chapeau. Maria traverse la rue, puis disparaît derrière une voiture. Pendant que je fais la file pour acheter des légumes, je regarde en sa direction, l’apercevant deux secondes entre une berline et un camion, puis de nouveau, entre une remorque et un autobus. Encore aujourd’hui je me perds dans le mouvement de balancier de ses hanches chaque fois que je la vois s’éloigner.

Avec un peu de chance, nous aurons plus de temps pour écrire et échanger nos idées lors du prochain atelier, la semaine prochaine. J’écrirais plus, mais je commence à être fatiguée. Je ferai le plein d’énergie demain.

À propos de emerancega

J'ai 25 ans, une collection de cubes Rubik et un amour inconditionnel pour la littérature.
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