Pour mon troisième jour de rédaction, je suis partie tôt de chez moi, déjeunant une fois encore au parc Pierre-Marquette. Je me suis ensuite rendue au parc La Fontaine, où j’ai écrit une scène d’une feuille mobile (je n’ai pas encore eu le temps de la taper à l’ordinateur). C’est un moment chargé d’émotions qui fait la transition entre deux parties du roman, alors je vais probablement avoir à retravailler cette scène à plusieurs reprises ; je verrai bien ce qu’elle deviendra. Après l’avoir composée, j’ai repris ma marche, ne m’arrêtant que pour boire de l’eau quelques minutes près du monument à Camille Laurin situé juste à côté de l’Office québécois de la langue française.
C’est dans la Forêt urbaine du Musée McCord que j’ai dîné puis repris mon écriture, inspirée par le piano public qui trône en son centre. J’ai écrit une scène de deux feuilles mobiles, joué un peu de piano, puis repris mon chemin vers les locaux du QPIRG Concordia. Arrivée devant l’édifice avec une heure d’avance, j’en ai profité pour commencer la lecture du roman Le Roi des rats, de Joël Casséus.
J’ai ensuite passé cinq heures à préparer des enveloppes de ressources à poster à des membres de la communauté LGBTQ incarcérés au Canada et aux États-Unis en compagnie d’autres bénévoles du Projet de correspondance pour prisonnières et prisonniers. Je suis ensuite rentrée chez moi en métro et autobus et je dois admettre que je suis plutôt fatiguée. Demain mon appartement devrait être assez tranquille. Après mon jogging matinal, j’y passerai tout l’avant-midi, ce qui me permettra de taper les deux scènes que j’ai écrites aujourd’hui et de terminer la lecture du roman de Casséus.
Je vous laisse ; je suis épuisée.