Jour 6

Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya dans Masculin féminin

Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya dans Masculin féminin

J’ai commencé ma sixième journée d’écriture par le visionnement de Masculin féminin de Jean-Luc Godard, ce qui m’a inspiré une scène de 428 mots ainsi qu’un nouveau personnage pour mon roman, en plus de me condamner à chantonner Tu m’as trop menti pour au moins trois ou quatre jours.

L’après-midi, j’ai fait du ménage dans ma chambre, puis je suis allée prendre une marche au cours de laquelle je suis allée voir quatre bibliothèques libre-service de mon quartier. Les bibliothèques libre-services sont des boîtes en bois que l’on trouve dans la rue, un peu partout, et qui contiennent des livres. Le concept est simple : on prend un livre et on en laisse un. Grâce à la carte disponible sur le site Internet de la Corporation de développement communautaire de Rosemont, j’ai facilement repéré ces boîtes, dont le contenu était plutôt varié : albums pour enfants, séries complètes de romans, recueils de nouvelles anglophones et francophones, monographiesimg_0052_jour6 datant aussi bien des années 1960 que des années 2000, etc. J’en ai profité pour échanger des livres que j’ai accumulés pendant mes études secondaires pour des romans policiers, Annabelle de Marie Laberge et un recueil de nouvelles de différents écrivains québécois.

Mardi dernier, j’ai participé à un atelier d’écriture animé par Joël Casséus et intitulé Écrire une scène de la réalité. Joël a beaucoup parlé de comment le quotidien, le banal, permet de définir les personnages et leur réalité, créant une forme d’empathie, de proximité avec le lecteur avant de bousculer le tout par un événement déclencheur. Joël a également fait remarqué que si l’on peut écrire à partir de scènes de la vie réelle, on ne manquera jamais d’inspiration. J’aime bien me servir de ce qui m’arrive dans la réalité comme d’un point de départ pour écrire une nouvelle scène, et il img_0032_jour6me semble un bon exercice de m’arrêter n’importe quand dans la journée pour m’obliger à écrire en m’inspirant de la réalité. Je veux prendre l’habitude d’écrire, et je crois que ça va m’aider.

Demain j’irai à pied à la Grande bibliothèque pour rendre Masculin féminin, puis je ferai quelques courses avant de rentrer faire du ménage. J’écrirai à divers moments de la journée, m’inspirant de ce qui se passe autour de moi au moment d’écrire. J’ai programmé sur mon téléphone des alarmes à des heures aléatoires tout au long de la journée, du lever au souper, avec un minimum de 20 minutes et un maximum de 80 minutes entre deux alarmes consécutives. Je n’ai aucune idée de ce que ça va donner. Je peux tout aussi bien me retrouver à écrire dans un ascenseur que sous un viaduc : je découvrirai ça en temps et lieu. D’ici là, je vous laisse sur une galerie de photos prises un peu partout à Montréal au cours de mes promenades des derniers jours.

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À propos de emerancega

J'ai 25 ans, une collection de cubes Rubik et un amour inconditionnel pour la littérature.
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