Mon premier article sur ce site portait sur mon projet de recopier le texte intégral du roman Le triangle d’or de Maurice Leblanc.
J’en suis rendue à plus de 40 000 mots recopiés. Voici mes plus récentes réflexions triangulaires :
– Par un simple calcul, on apprend que Coralie a vingt-deux ans, Patrice, vingt-huit. D’après leurs personnalités respectives et leur manière de s’exprimer, on se serait attendu à ce qu’ils soient un peu plus vieux. En même temps, en tant qu’amoureux, ils agissent comme s’ils étaient plus jeunes. Les deux personnages semblent avoir été façonnés par leurs expériences passées. Il paraissent plus vieux car ils ont vécu beaucoup d’expériences difficiles, mais ils sont novices en amour. C’est grâce à ce genre de détails que je finis presque par les considérer, par moments, comme des personnes réelles.
– Passer beaucoup de temps dans l’univers d’un roman, c’est aussi passer plus de temps à s’irriter de chaque faille narrative (surtout quand je suis fatiguée, car la fatigue me rend irritable).
– Après 41 869 mots, M. Desmalions reçoit une lettre dont le ton semble être celui d’Arsène Lupin. Ce roman est tellement vide de Lupin jusqu’ici qu’un tel détail parvient à me faire trembler d’excitation.
– « […] l’échelle de corde, le rouleau de plomb et la lampe à souder […] » En recopiant ces mots, je songe à ma scène favorite de cette histoire, qui arrive bientôt… J’ai hâte! J’ai hâte! J’ai hâte!
À bientôt pour de nouvelles réflexions triangulaires!
17 août 2014 : Cliquez ici pour découvrir la suite de mes réflexions.
extraordinaire post, merci beaucoup.
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