J’ai récemment lu Rave 1, du mangaka Hiro Mashima, et décidé de découvrir la suite. Dans Rave 2, on retrouve le jeune Haru et son compagnon Plue à leur arrivée sur le continent Song. Ce n’est que la première d’une longue liste de références musicales : le forgeron Musica, les villes de Hip Hop Town et de Punk Street, la forteresse Rapsodia… On retrouve également l’influence anglophone présente dans le premier volume, tant dans le décor des illustrations et dans les noms propres que pour souligner certains éléments de l’histoire (par exemple, un sourire sera souligné par le mot « smile »).
Quant au style de dessin, il est un peu différent de celui de Rave 1 et laisse deviner une période d’expérimentation chez Hiro Mashima. J’aime bien les méthodes de combat représentées. Le combat est un élément récurrent de l’histoire et les attaques des différents personnages sont parfois ridicules, mais toujours originales.
La ligne narrative ressemble un peu à un collage grossier, mais l’arrivée du personnage d’Elie compense pour les moments plus faibles. Voyant Plue, inscrit à une course de chiens, elle mise tout sur lui, persuadée qu’il s’agit d’un insecte, et sauve la vie de notre héros lorsque celui-ci tombe dans un piège tendu par ses ennemis dans le stade de course. Étant amnésique, Elie décide de partir à l’aventure avec Haru dans l’espoir qu’en visitant différents endroits elle trouvera une personne qui l’a connue avant sa perte de mémoire.
On découvre également le forgeron Musica. Dès qu’on le voit, il semble évident que c’est lui, mais il ne donne pas son nom à Haru, donnant lieu à une scène non sans rappeler la rencontre de Luke Skywalker et de Yoda dans Star Wars : le jeune homme questionne l’homme plus vieux au sujet de celui qu’il cherche, s’exaspérant de ne recevoir aucune réponse de cet individu bizarre qui semble un peu perdu, puis l’homme plus âgé révèle
qu’il est ce grand spécialiste que le plus jeune cherche (ai-je mentionné que le héros de l’histoire a été élevé par un autre membre de sa famille que ses parents et que son histoire a débuté avec la rencontre d’un drôle de personnage qui ne parle pas mais qui vient avec une mission très importante et qu’un vieillard à qui a déjà appartenu ce droïde/chien/bonhomme de neige explique à notre héros qu’il devra affronter une organisation maléfique et lui fournit une épée, et puis, et puis…)
Enfin! tout ça pour dire que malgré le manque d’originalité de la trame narrative, le personnage d’Elie, tout en excès, au jeu comme au combat, est assez divertissant. En même temps, Elie laisse espérer de futurs éléments narratifs liés au recouvrement de sa mémoire.

Je maintiens que Plue est clairement un bonhomme de neige.
Malheureusement, le manque d’originalité n’est pas la seule chose dont souffre la trame narrative : les obstacles qui se dressent sur le chemin des héros sont presque immédiatement écartés avec une grande facilité. Par exemple, on apprend à la page 136 que le forgeron Musica ne se considère plus comme un forgeron mais comme un ivrogne, un larbin de Demon Card, l’organisation démoniaque que combattent les héros. Ce n’est que six pages plus loin qu’il annonce avec détermination qu’il réparera l’épée d’Haru. Le fait de voir les problèmes se régler aussi facilement et rapidement finit par me rendre insensible aux péripéties suivantes. Pourquoi m’en préoccuper si tout est réglé en cinq minutes?
Ce compte-rendu de mes impressions de lecture n’est pas très positif, mais mon colocataire m’indique que la série devient réellement intéressante vers le sixième volume et l’obsessive-compulsive que je suis ne peut s’empêcher de vouloir lire jusque là. À bientôt, donc, pour un article sur Rave 3!
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J'ai 25 ans, une collection de cubes Rubik et un amour inconditionnel pour la littérature.
Je vais vous tuer à l’aide des vis qui sortent de ma tête! Rave 2
La ligne narrative ressemble un peu à un collage grossier, mais l’arrivée du personnage d’Elie compense pour les moments plus faibles. Voyant Plue, inscrit à une course de chiens, elle mise tout sur lui, persuadée qu’il s’agit d’un insecte, et sauve la vie de notre héros lorsque celui-ci tombe dans un piège tendu par ses ennemis dans le stade de course. Étant amnésique, Elie décide de partir à l’aventure avec Haru dans l’espoir qu’en visitant différents endroits elle trouvera une personne qui l’a connue avant sa perte de mémoire.
On découvre également le forgeron Musica. Dès qu’on le voit, il semble évident que c’est lui, mais il ne donne pas son nom à Haru, donnant lieu à une scène non sans rappeler la rencontre de Luke Skywalker et de Yoda dans Star Wars : le jeune homme questionne l’homme plus vieux au sujet de celui qu’il cherche, s’exaspérant de ne recevoir aucune réponse de cet individu bizarre qui semble un peu perdu, puis l’homme plus âgé révèle
qu’il est ce grand spécialiste que le plus jeune cherche (ai-je mentionné que le héros de l’histoire a été élevé par un autre membre de sa famille que ses parents et que son histoire a débuté avec la rencontre d’un drôle de personnage qui ne parle pas mais qui vient avec une mission très importante et qu’un vieillard à qui a déjà appartenu ce droïde/chien/bonhomme de neige explique à notre héros qu’il devra affronter une organisation maléfique et lui fournit une épée, et puis, et puis…)
Enfin! tout ça pour dire que malgré le manque d’originalité de la trame narrative, le personnage d’Elie, tout en excès, au jeu comme au combat, est assez divertissant. En même temps, Elie laisse espérer de futurs éléments narratifs liés au recouvrement de sa mémoire.
Je maintiens que Plue est clairement un bonhomme de neige.
Malheureusement, le manque d’originalité n’est pas la seule chose dont souffre la trame narrative : les obstacles qui se dressent sur le chemin des héros sont presque immédiatement écartés avec une grande facilité. Par exemple, on apprend à la page 136 que le forgeron Musica ne se considère plus comme un forgeron mais comme un ivrogne, un larbin de Demon Card, l’organisation démoniaque que combattent les héros. Ce n’est que six pages plus loin qu’il annonce avec détermination qu’il réparera l’épée d’Haru. Le fait de voir les problèmes se régler aussi facilement et rapidement finit par me rendre insensible aux péripéties suivantes. Pourquoi m’en préoccuper si tout est réglé en cinq minutes?
Ce compte-rendu de mes impressions de lecture n’est pas très positif, mais mon colocataire m’indique que la série devient réellement intéressante vers le sixième volume et l’obsessive-compulsive que je suis ne peut s’empêcher de vouloir lire jusque là. À bientôt, donc, pour un article sur Rave 3!
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